LES ORGINES DU NOM DÉSIRAT

Ce nom est peu commun et dans les recherches sur le net, nous le rencontrons seulement en France, Etats-Unis et Portugal.

Pour être peu répandu, ce patronyme éveilla spécialement mon intérêt, non seulement pour les origines de notre famille, mais aussi pour la contribution que nous pourrions apporter aux personnes intéressées par ce nom.

Ces derniers temps, je me suis intéressé tout particulièrement à cette branche en intensifiant mes recherches, ce qui me permet en ce moment, de présenter un travail suffisamment complet d'après ce qui se réfère à notre pays, quoique quelques pistes soient encore en étude et seront présentées dans un bref délai, comme également quelques corrections dans la lignée descendante, encore non totalement garanties, par le fait d'appréciations des contributions reçues.

De part le volume de l'information déjà disponible et pour faciliter la recherche, j'ai organisé l'exposé par chapitres numérotés, avec une touche de retour à la fin de chaque présentation.


1. Comment que les Desirat s'implantèrent au Portugal.

2. Encore une lignée Désirat étudiée, la baronne de S.Come.

3. Autre lignée Désirat enquêtée, Augusto le sculpteur.

4. Descendance des premiers Desirat.

5. Fin d'une légende, les sculptures.

6. Autres fin de légend.es

7. Les Desirat sur le net.

Comment que les Desirat s'implantèrent au Portugal.

En relation à notre pays, la première source que nous trouvons est l'acte de baptême de mon grand père maternel José Monteiro:

Déclaration de baptême dans la paroisse civil des Mercês-Lisbonne-Torre do Tombo (Archives nationale)- rolo TT 2660 - registo n.º 182 a fls 67.

" Le troisième jour du mois de juin de l'année mil huit cent quatre-vingt trois, en cette paroisse de l'église de Nossa Senhora das Mercês, quartier occidental de Lisbonne, j'ai baptisé solennellement un individu du sexe masculin à qui j'ai donné le nom de José, qui est né à une heure du matin du vingt quatre du mois de mai dernier, fils légitime de Domingos Augusto Monteiro, premier distributeur, originaire d'Alter do Chão, et de Maria Josephina Désiderat dite Désirat Monteiro, originaire de Lisbonne paroisse civil de Santos o Velho, où ils se sont mariés et y demeurent, rue da Procissão numéro quatre vingt dix ; petit fils du côté paternel de José Francisco Monteiro et de Anna Christina, originaire, lui d'Alter do Chão et elle de Barbacena ; et du côté maternelle de Augusto Désirat et de Maria José Désirat, originaire, lui de Bayonne, France, et elle de Lisbonne, Parrains Manuel Miranda, célibataire, distributeur, demeurant à Peniche et Cândida de Jesus Monteiro, mariée, tante du baptisé du côté paternel. Et pour certifier cet acte, je l'ai retranscrit en double exemplaire qui après avoir été lu et reconnu exacte devant les parrains, avec moi-même, signe le parrain du fait de la marraine ne savoir écrire. Era ut supra… "(Daté comme en haut).

C'était cet Augusto, déjà connu depuis les travaux de notre père, mais c'est seulement maintenant qu'il est référencié en registre officiel, le Desirat qu'on pensait durant des années être le premier arrivé dans notre pays est venu de France.

Continuant les recherches, nous trouvons l'acte de baptême d'Alfredo, frère de Maria Josephina, notre arrière grand-mère :

Acte de baptême a fls 13 do livro 42 de la paroisse civil de Santos o Velho-Torre do Tombo - rolo 1156 SGU

" Au dix septième jour du mois de juin de l'année mil huit cent cinquante quatre, en cette paroisse de l'église de Santos o Velho, j'ai baptisé solennellement, et mis les Saintes Huiles a Alfredo, qui naquit le vingt quatre novembre de l'année passée, fils légitime de Augusto Désirat, originaire et baptisé à Bayonne, au royaume de France, et de Maria José, baptisée dans la paroisse civil de Nossa Senhora do Monte de Caparica, mariés dans la paroisse de Santos, où ils demeurent rue Calçada da Pampulha : le parrain est António Désirat, oncle du baptisé du côté paternel, par procuration de son père João Désirat, demeurant à Pampulha, Marraine Dona Celestina Désirat, tante du baptisé du côté paternel, et pour certifier, j'ai fait et signé cet acte, jour, mois et année ut supra... "

Qui nous a permis de conclure que Augusto Desirat été fils de Jean Desirat et avait un frère nommé António et une soeur du nom de Celestina.

Plus de recherches et nous trouvons l'acte de baptême d'António :

Actes a fls. 69 v do Livro6 b, de baptême de la paroisse civil de Lapa-Torre do Tombo - rolo 1016 SGU. "Le trentième jour de mai de mil huit cent seize, j'ai baptisé et mis les Saintes Huiles Solennellement, à António, né le trente avril dernier fils de Joam Deziderat et de Marianna Plata( ?) Mariés dans la paroisse civil de Sam Pal( ?), Royaume de France et demeurant rue de Lapa, le parrain est António Manat, veuf, demeurant dans la paroisse civil de..?... et la marraine Bernardina Roza et dans la foi j'ai fait cet acte que j'ai signé en ut supra. "

Cela veut dire que le premier Désirat né dans notre pays ( si nous ne rencontrons pas d'autres.) aura été en faite António, ayant ses parents d'origine française.

Plus de recherches et nous trouvons l'acte de décès de ladite Celestina

Livre des actes de décès de la paroisse civil de Lapa, année de 1894, Torre do Tombo, Acte nº 360 a fls 80 verso et 81. "Le vingt troisième jour du mois d'Octobre mil huit cent quatre-vingt quatorze,A dix heures du soir, Route da Circumvalação nº1, de la paroisse civil de São Pedro à Alcantara, de Lisbonne, est mort sans Sacrement un individu du sexe féminin, ayant pour nom Donna Maria Margarida Celestina Desirat Collomb, de soixante treize ans, mariée avec João Baptista Collomb, domestique, originaire de Bayonne, demeurant dans la maison indiquée, fille légitime de João Desirat, originaire Dépau (de Pau ?) et de Marianna Luiza, aussi de Bayonne France, ignorant les professions ; sans testament laissant deux fils majeurs, et a été inhumée dans un tombeau, dans le deuxième cimetière de Lisbonne. Pour certifier, cet Acte à été fait en deux exemplaires que j'ai signé. Era ut supra..."

Ainsi ont été retrouvé les traces du couple Jean Désirat-Marianna Luisa, ainsi que de leurs deux fils Augusto et António et de leur fille Marie Margarida Celestina (dont seulement António est né à Lisbonne.) à partir desquels nous avons recherché la lignée descendante.

Avec les résultats des dernières recherches, nous avons retrouvé beaucoup plus de registres, qui permettent une meilleure appréciation de la forme et de la manière dont les Desirat se sont établis et multipliés dans notre pays.

Nous savons maintenant que Jean Désirat est né en 1792, a pris sa retraite comme serviteur de la Maison Royal, mais pour le moment nous ne savons pas s'il est décédés ici ou en France.

Nous ne savons pas à quelle date il est arrivé à Lisbonne et ni le motif qui l'a fait venir..

Nous ne savons pas pour quel motif et quand il retourna en France où il eut sa fille Marie Margarida Celestina, en 1821, fille d'une autre mère, Maria Iratchipy et non de Marianna Isabel, mère de António, quoi qu'il eut de nouveau un fils Augusto également en France et qui plus est de la première mère, Marianna Isabel.

La dernière recherche faite dans les archives des naissances à Bayonne entre 1818 et 1825, ne fait apparaitre aucun registre au nom de Desirat. La dernière recherche faite dans les archives des naissances à Bayonne entre 1818 et 1825, ne fait apparaitre aucun registre au nom de Desirat.

Nous ne savons pas à quelle date et pour quel motif il retourna à Lisbonne, quoi qu'il soit possible qu'à cette époque, il soit rentré au service de la Maison Royal.

Ses enfants Augusto et Celestina s'établiront à Lisbonne entre 1832 et 1833

Augusto était menuisier de profession et se maria en 1847, avec Maria José da Conceição Texeira, née en 1833 à Trafaria. Nous n'avons pas encore l'acte de décès du couple.

Maria Margarida Celestina se maria en 1856 avec João Baptista Collomb, également venu de France, charpentier de profession.
Curieusement, dans l'acte de mariage, elle est dite être fille de Maria Iratchipy, mais par contre dans l'acte de décès elle y figure comme étant fille de Marianna.

Encore une lignée Désirat étudiée, la baronne de S.Come.

Au mois de juillet, nous avons référencé une ligne à étudier, au sujet de Maria das Dores Désirat.

Après un ardu, mais profitable et réconfortant travail, qui nous fit passer par diverses archives municipales et ecclésiastiques, différents livres et microfilms, et un contact direct avec quelques familiers, nous avons réussi à retrouver la trace de la soeur de notre arrière grand-mère Marie Josephina, et sa descendance.

Quoique figurant clairement dans l'acte de mariage la date de naissance en 1862, dans la paroisse civile de Santos o Velho, et par tout un travail de recherche, nous n'avons pas encore réussi à trouver l'acte de baptême,..peut être un jour... !

En ce moment, nous avons déjà la descendance de cette branche.

Maria das Dores se maria en 1888 avec António Eliseu de Macedo, de qui elle eut deux filles, Berta et Alice, étant donné que la première décéda célibataire, la descendance se fit par Alice.

Il est curieux qu'Alice ait utilisé le titre de baronne de S.Cosme, bien que son père, fils ainé et héritier de ce titre, avait renoncé à l'utiliser en faveur d'un frère, bien avant son mariage.

Autre lignée Désirat étudié, Augusto le sculpteur.

Dans une de mes recherches sur le net, cette fois-ci par le nom Desirat, j'ai rencontré cette page

Francisco Queiroz

En quoi, est référencier Augusto Desirat dans une liste d'atelier de tailleurs de pierres du siècle XIX, une surprise, parce qu'il n'y avait pas de références à un tailleur de pierre dans cette branche, mais plutôt dans celle des Burnett.

Je suis entré en contact avec l'auteur du travail et j'eus le plaisir d'échanger avec lui des informations que je présente maintenant ici-même:

Sic

" Voici tout ce que j'ai sur Augusto Desirat
Comme vous le voyez il me manque presque tout sur ses parents, frères etc.Et même la propre origine du nom.
J'attends avec impatience, tout ce que vous pouvez m'envoyer sur le sujet..
Salutations.
Francisco Queiroz

Note : Cela a déjà été publié par moi dans les spécialités de l'art funéraire du dix-neuvième siècle dans la région da Serra de S.Mamede. Les cimetières de Portalegre, Castelo de Vide et Nisa( en collaboration avec Ana Margarida Portela). " Dans le programme national des bourses d'investigation pour jeunes historiens et anthropologues "4e édition (1997/1998). Porto, fondation de la jeunesse, 2000, vol. I, p.168-253.

L'atelier d'Auguste Desirat.

Auguste Desirat était originaire de la paroisse de Santos-o-Velho, à Lisbonne, où il naquit aux environs de 1859/60.
Fils de Augusto Desirat et Maria José Teixeira, il aurait éventuellement apprit l'art des tailleurs de pierres dans un des multiples ateliers de la capitale. Son goût, en faite est très influencé par l'art funéraire isboeta.
Il alla s'installer à Portalegre en 1891, sur la place Serpa Pinto, comme l'atteste l'annonce qu'il fit publier dans le journal " O Districto de Portalegre " le 7 Octobre 1891 [fig. 122].
Il est bien clair qu'Augusto Desirat, récemment arrivé à Portalegre devait se faire connaître.
L'annonce restera jusqu'au 14 Octobre de 1891, date à laquelle vient un autre type d'annonce, et qui restera jusqu'au 21 mai 1892. [fig. 123].
Cette annonce plus importante, ne réfère pas que l'atelier venait de s'ouvrir il y a peu de temps.
Elle s'applique à énumérer les différents types de services qui étaient disponibles et leurs avantages par rapport à d'éventuels concurrents.

Pourquoi que Desirat se serait établi à Portalegre ? Nous ne connaissons pas les raisons concrètes, mais nous pensons qu'elles auront été semblables à beaucoup d'autres tailleurs de pierres qui se seront également implanté dans d'autres régions du pays.

Le commerce des tailleurs de pierres appliqué à l'art funéraire (et même dans le mobilier), eut un grand essor au Portugal durant le XIX siècle, principalement à Lisbonne, ayant dans la capitale une forte concurrence entre ateliers, beaucoup de tailleurs de pierres ont préférés s'installer dans des lieux plus éloignés à la recherche de meilleurs affaires.

Malgré cela, les plus prudents seulement le faisaient, quand dans la région choisie, il y avait des cimetières dont le volume de construction des monuments était déjà suffisamment important pour qu'il y ait un marché assuré.
Augusto Desirat aurait été un de ces aventuriers, venu s'installer à Portalegre quand il eut environ 30ans.
Suivant ce qui est écrit dans la deuxième annonce, il est très probable qu'Augusto Desirat soit venu parce qu'il savait précisément qu'il y avait un bon volume de construction de monuments dans le cimetière de la ville (et aux alentours.) et que en général les portalegrenses recherchaient les services des tailleurs de pierres de la capitale, et de plus dans la ville il n'y avait personne ayant cette spécialité.

En s'installant à Portalegre. Desirat chercha à récupérer les commandes des monuments funéraires faites dans les ateliers de Lisbonne.
Ainsi, dans son annonce, il se compromet à réaliser tous les travaux à des prix plus avantageux qu'à Lisbonne. Du faite que le transport du marbre de l'axe Borba-Estremoz, était d'une distance plus courte jus qu'à son atelier, lui permis de concurrencer sur le prix de la matière première avec les autres ateliers de Lisbonne et les sépultures pouvaient ainsi être vendu à un prix moins élevé, et qui avait la prétention de s'installer à Portalegre avait un autre avantage : être plus près du potentiel client et pouvoir le convaincre qu'il possédait les mêmes techniques que ses collègues de Lisbonne tout en sachant travailler comme eux, connaissant les modes de constructions en vogue dans la capitale, que les portalegrenses désiraient tant exhiber sur les tombeaux construits dans le cimetière de la ville.

Il est très curieux du faite qu'Augusto Desirat garantisse la réalisation quelque soit le travail, d'œuvres en granite, démontrant une intention clair de s'adapter à la ville et la région ou il venait de s'établir. (Il y avait des carrières de granite en abondance).
Nous doutons que ce tailleur de pierres ait une seul fois travaillé le granite, du temps qu'il était à Lisbonne !
Malgré tout, le granite était considéré comme une matière moins noble pour l'utilisation en art funéraire et, si Desirat fit quelques travaux en granite pendant qu'il était à Portalegre, nous sommes presque sur qu'il n'en fit aucune pour les cimetières.

En parallèle avec l'annonce mentionnée antérieurement, Augusto Desirat fait également publier une annonce ou il vend un tombeau prêt à installer [fig. 124]. Cette annonce a été publiée entre le 21 Octobre 1891 et le 23 Décembre de la même année.

Nous savons qu'Augusto Desirat a été marié avec Maria José Desirat, dont il en divorcera.

Nous avons la signature D'Augusto Desirat en 1896, quand il célébra le contrat avec l'asile de Nossa Senhora da Esperança pour faire, le tombeau de ses dirigeants. [fig. 125].

Au moment de sa mort, provoqué par hémorragie cérébral, le 10 Janvier 1919, il vivait rue do Comércio, à Portalegre.
Sa mère était encore vivante, habitant Lisbonne. Il n'avait pas de descendants mineurs, ni testament, et il est difficile d'avoir plus de renseignements sur ce tailleur de pierres.
Le caveau où Desirat est inhumé, est le nº 213, de la section F du cimetière de Portalegre, il appartient à Julio Tomás Faria qui lui aussi était tailleur de pierres et nous supposons qu'il est été son disciple, parce que le terrain fut acheté au moment précis de la mort de Desirat.

Júlio Tomás Faria (né le 17 janvier 1887- Décédé le 13 juillet 1950) aurait continué le travail de Augusto Desirat, mais nous ne savons pas s'il resta dans le même local. "

Par curiosité nous vous présentons quelques une de ses ouvres réalisées à Portalegre.:

Portalegre chapelle de Desirat l'ange en détail.

Portalegre niche illusionniste de Desirat

Urne de Desirat asile Castelo de Vide

Comme base les informations reçues du Dr. Francisco Queiroz, j'ai recherché les données manquantes, mais j'ai uniquement réussi à n'avoir que l'acte de décès :

Acte de décès nº7 de 1919 à l'état civil de Portalegre, le registre dit qu'il avait 59 ans et été divorcé de Maria José, fils de Augusto Désirat et Maria José Teixeira, originaire de Santos o Velho, à Lisbonne.

Mais cela ne nous avance à rien par rapport à ce que nous savons déjà.

Une nouvelle recherche dans les registres de baptêmes de la paroisse civile de Santos o Velho, confirma ce que m'avait dit le Dr. Francisco Queiroz, une chose est sûre, on ne trouve rien de plus. Ce qui ne me surprend pas car nous avons le même problème avec les actes des sœurs, Maria das Dores et Maria da Piedade, cette dernière à Santa Isabel.
Dans tous les trois cas nous avons des actes qui se référent à la paroisse civil du baptême, mais il est impossible de les rencontrer dans ces paroisses

Il est intéressant de constater que Augusto pourrait avoir été influencé par son beau frère Anatole Calmels, probablement au point d'avoir travaillé avec lui.
Ce n'est qu'une simple supposition, mais tout à fait vraisemblable.

Mais plus fantaisiste peut être, l'hypothèse d'avoir contracté le virus de la pierre du faite de vivre dans le même endroit motif d'ailleurs du possible rapprochement de la famille Desirat et des Burnett, et de là, l'union dont je suis descendant, mais aussi comme possible explication que Jorge Burnett ai troqué le métier de la distribution, pour être tailleur de pierres.
Fantaisie ? C'est possible, mais stupidité certainement pas, et comme nous n'avons pas la possibilité de revoir le passé, l'hypothèse reste toujours possible.

Descendance des premiers Desirat.

Ce qui va suivre va se référencier aux origines française des Désirat, qui ne font aucun doute et avec d'autres travaux, nous pouvons les considérer sûr..

Mais on ne peut pas dire la même chose à l'encontre des générations suivantes, déjà nés a Lisbonne, les descendants des deux frères Augusto et António et de la sœur Maria Margarida Celestina, me posant plus de difficultés, malgré quelques aides qui m'auront été données par certains descendants Désirat et de mes persistantes recherches et petit à petit surgiront de nouvelles données, démontrant la réalité du faite qu'un arbre généalogique, n'est pas un mausolée statique, mais plus une source de vie, qui ne s'arrête pas dans le temps, passé, présent ou futur, tant que le jardinier continue à lui donner de l'intérêt !

Par curiosité, au moins deux branches resteront liée à notre ancienne Afrique, une en Angola et l'autre au Mozambique, la descendance venant de ce dernier pays serait en Afrique du Sud.

Á mesure que nous réunirons plus d'éléments, plus de certitudes nous aurons, et c'est dans ce sens que je continue à travailler en remerciant tout type d'aide.

Aussi il est curieux qu'une bonne partie des Desirat nés à Lisbonne, ont été baptisés en l'église de S. luis dos Franceses, desquels registres d'actes que nous avons obtenu, ou les prénoms sont normalement en français, mais nous avons adopté comme règle de les introduire dans la base de donnée avec l'orthographe portugaise, p. ex. Guillaume change pour Guilherme, Stéphanie en Estefânia, etc.

Gardant un contact avec des généalogistes français, ce qui nous conduira dans un certain délai, à l'établissement d'un réseau plus vaste de Désirat, avec une traduction inévitable de cette partie, en français.

Nous avons déjà recherché sans succès sur un microfilm des mormons, ou nous espérions rencontrer les registre d'Augusto, de Maria Celestina et des parents Jean et Marianne.
Avec ces nouveaux éléments nous espérons réussir.

Fin d'une légende, les sculptures.

Des légendes qui survivent dans la mémoire de nos familiers, nous avons réussi à comprendre celle do Arco da Rua Agusta.

Les uns disaient que Augusto avait réalisé les sculptures de l'arc, les autres que c'était l´horloge et non les sculptures.

Hé oui, ni les uns et ni les autres ont eu raison, qui a été le sculpteur et également l'auteur de l'horloge du fameux Arco da Rua Augusta a été le sculpteur français Célestin Anatole Calmels, recruté en France par la Maison Royal.

Calmels naquit à Paris en 1822 et mourut à Lisbonne en 1906.

Laissant de grandes œuvres dans notre pays, particulièrement à Lisbonne et Porto, et si vous avez un peu de curiosité, naviguez a travers les liens que je vous présente ci-dessous.

Cliquez ici.

Cliquez ici.

Cliquez ici.

Cliquez ici.

Cliquez ici.

Cliquez ici.

Pourquoi tant d'enthousiasme pour ce Calmels ? Il eut avec Maria da Piedade Désirat une relation, de laquelle naîtront trois fils, le dernier desquels se nommait Celestino, avec comme descendance la fameuse branche de Mozambique

Il ni a jamais de fumée sans feu, seulement que Désirat arrive comme un cheveu dans la soupe (par manque de meilleur terme) et non par mérite.

En ce qui concerne la légende des sculptures et de l'horloge, je pense que le mystère est résolu. (Jusqu'aux prochaines nouveautés.)

Autres fin de légendes.

Une autre légende, concernant le berceau du Roi D.Luiz, un chef d'œuvre de mobilier en bois, aurait été réalisée par Augusto Désirat.

Ayant contacté le conservateur du musée do Palácio Nacional da Ajuda, il nous fût dit que le berceau n'avait aucune référence concernant son auteur, et qu'aucun document, de type facture ou bulletin de commande, concernant l'œuvre n'a été rencontré à ce jour

Mais par contre, lors d'une exposition faite au Palácio da Ajuda à une date non déterminée, mais dans une fourchette inferieur à vingt ans, auprès du berceau, il y avait une inscription où l'on pouvait lire que c'était une oeuvre réalisée par Augusto Désirat, ce qui justifia le fait de continuer les recherches

Quant à une autre légende qui associe le nom de Désirat à la construction du Phare de Sagres, nous avons recherché dans les archives de la Marine et des Travaux Publiques, que c'est un phare nommé officiellement Phare D.Fernando, et vulgairement baptisé phare de St. Vicente, construit entre 1837 et 1846, l'année dans laquelle il fut inauguré, et bien sur aucune mention dans le document, indiquant le nom de Désirat.

Comme maintenant nous savons que Jean Désirat était employé de la Maison Royal, António Chocolatier et Augusto père charpentier, Augusto fils tailleur de pierres, mais l'oeuvre du Phare de Sagres est pour oublier !

Les Desirat sur le Net

Il existe quelques sources sur le net, que nous allons d'écrire ici, ce qui va permettre à comprendre les origines de ce nom.

- - 1 - - - Une recherche sur le site des mormons à donné ceci :

1. Charles DESIRAT - Ancestral File Gender: M Birth/Christening: Abt 1623 Of Pezenas, Herault, Languedoc, France
  2. Jean DESIRAT - Ancestral File Gender: M Birth/Christening: Abt 1657 Of Pezenas, Herault, Languedoc, France
  3. Jean DESIRAT - Ancestral File Gender: M Birth/Christening: 26 May 1663 Pezenas, Herault, Languedoc, France
  4. Vital DESIRAT - Ancestral File Gender: M Birth/Christening: Dec 1660 Pezenas, Herault, Languedoc, France


- - 2 - - - Il est référencier un Frère Désirat, comme étant présent à Lourde, le 1 mars 1858, au côté de Bernadette, dans une des apparitions de la Vierge :
Voir ici :

Cliquez s.v.p .


--3--- Par exemple, ce registre de décès aux EUA :

Louisiana Archives 3851 Essen Lane P.O. Box 94125 Baton Rouge, LA 70804-9125 http://ftp.rootsweb.com/pub/usgenweb/la/orleans/deaths/index/1858di.txt

Desirat J. Marie 22 yrs M W 10/31/1858


- - 4 - - - Ou bien cet officier décoré en Pologne :

[Polish Cross-Index] [Map: Russia partion of Poland -1902 (155K)] [1882 Maps: Russian Empire (Europe)] [1882 Maps: Austro-Hungarian Empire] [Map Room] [Master IndexPage] [FEEFHS FrontPage] [Website Index] Surnames: D Polish Order of the Virtuti Militari Recipients (1792-1992) © copyright 1997 by Z Wesolowski and FEEFHS, all rights reserved Updated: 5 February 1998
... ... ...
Desirat,
... ... ...


- - 5 - - - Il existe aussi des références sur un certain colonel Mathieu Désirat, comandant du 11 régiment de cavalerie, de l'armée de Napoléon, et qui est mort au combat, le 7 de septembre 1812 à Moscou
Voir ici :

Cliquez s.v.p

Cliquez s.v.p

Curieusement, ces pages sont les plus procurées dans ce site suivant les statistiques.


- - 6 - - - Dans la liste de l'équipage du paquebot Afrique, qui coula le l1 mai 1920 près de La Rochelle, se trouvait: 10. Desirat Alexandre, 47 a, docteur, 1492/Bordeaux, 87 rue judaïque/Bordeaux.
Voir ici :

Cliquez s.v.p


- - 7 - - - Dans le tableau des avocats au parlement de Paris en 1770, on y rencontre M- Desirat, Antoine-Jean-Jacques (-Toulouse) 1763 11
Voir ici :

Cliquez s.v.p


- - 8 - - - J'ai inclus un article intéressant dénommé une juive en Nouvelle-France, où existe une Liste des citoyens juifs de Jean-Jacques Rousseau (bourg St-Esprit) et de Grande Redoute, se rapportant à 1789, où est inscrit Joseph Désirat, pâtissier- 60.000 livres, veuf 2 enfants.
Voir ici :

Cliquez s.v.p


De ce que nous pouvons en déduire, à priori, le nom Desirat a une ascendance (et descendance) judaïque, au moins en ce qui est rapporté au début du XVIIe siècle en France, périodes dans laquelle les persécutions étaient bien actives.
Une recherche récente sur un site de généalogie française ( p.ex. http://www.geneanet.org/ ) ou sont référenciées 141 entrées, confirme que les plus anciens registres se rapportent à 1623, et que les Désirat se trouvent répartis dans toute la France et non seulement dans la région de Bordeaux, comme nous le pensions.
Voir ici :

Cliquez s.v.pr


Aussi avec la référence d'une recherche sur Google, dans notre pays, nous trouvons un musicien de notre époque, Luis Désirat, que nous présentons ici:

Cliquez s.v.pr


Actualizée en Dec 2007

Ce travail est une traduction sur la famille et origine des Desirat du site de Monsieur José Manuel Monteiro Fiadeiro, par
Hoareau Didier
Monte sol-malhadais
8100.082 Boliqueime
Portugal
en 12/11/2009

Merci cher ami !